Concours estival 2007 de poésie: Fleur (Poèmes)

Je lance ce concours pour la saison estivale qui est si réjouissante pleine de soleil et de joie de vivre! sur le thème très simple de: Fleur

Le mot ne doit pas nécessairement s'y retrouver mais le sujet doit être abordé.

vous pouvez commencer à postez vos oeuvres dès maintenant. nous commenceront à voter le 24 juillet! (j'expliquerai comment voter le moment venu)

Attention, dans ce sujet, on ne fait que poster nos oeuvre, on ne discute pas!

Que la magnificence estivale vous inspire! À vos plume, partez!

Laisse moi
De toutes les paquerettes du monde
Compter les pétalles
Pour qu'à toute
Seulement 9 il n'en reste.

Alors peut être comprendras tu
Que mon amour pour toi
Est une folie intemporel.

Elle m'aime! Je le crie à l'Univers
qui, jaloux d'un seul homme sur Terre,
feint d'indifféremment tourner
comme s'il ne sentait l'intensité
dont s'emplit maintenant ma chair.

Un peu comme le roulement du tonnerre
profond, puissant et acéré.
Une force immense débordant l'air,
mais aussi fragile et blessé.
Un fort parfum doux-amer.

Beaucoup de gens disent aimer
sans même pouvoir s'imaginer
l'ampleur absolue dont mes vers
ne pourront jamais résonner
quoi que je tente d'y faire.

Passionnément, je vis parce que né,
et grandis entre ciel et terre.
Tiré entre paradis et Enfer.
Je vis, je suis passionné.
Un "moindre" ne saurait m'arrêter.

A la folie me dévoue volontiers
avec panache et mon coeur solitaire
avec ma vie et toutes les années
passées et futures, pour sa beauté.
La vraie. La seule. La fière.

Plus encore.

UN AMOUR DE MARGUERITE

Dans la prairie nacrée qui embaumait
S’en allait mêlant marguerites et bleuets
Belle Julie qui composait un bouquet.

Tapis et mystérieux dans leur écrin de cils
Brillaient deux verts amants juvéniles
Emeraudes enchâssées puériles;

Les yeux d'un fier et beau garçon de dix-huit ans
Contemplaient celle qu’il aimait depuis longtemps
Sentiment délirant, spectacle attendrissant!

Cueillant alors cet aster que l'on égrène
Il lui porte regard comme à une reine
Et puis soudain, effeuillant le blanc diadème...

s'entend dire : elle m'aime...Un peu...Tendrement...
Mais fi du cœur doré, fut-il encourageant!
Il lui fallait une autre fleur assurément!

L’Amour déraison est fleur qui nous dérange
A ses pieds gisent pétales et louanges
En un divinatoire duvet des anges.

Beauté radieuse, chaude comme un soleil
Julie s’est approchée comme une abeille,
Le cœur enivré, chaviré de merveilles!

Un rire moqueur sur un visage ravissant
Un baiser de tempête sur un front brûlant
Un frisson, lèvres soudées éperdument!

Ils vécurent le seul bonheur qui enivre
Une marguerite, là, gisant furtive
Cachée dans les feuillets d'un précieux livre...



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Robert thebyor Le DU