Ce sera succint.
Comme tout festival, celui de Saint Malo avait son lot (conséquent) de librairies, boutiques de produits dérivés (le stand attakus... whoa!), de materiel à dessin zet autres. Nombres de maisons d'éditions y avaient leurs stands Glénat, Delcourt, et bien d'autres, et des moins connues), avec leurs dernières parutions en vedettes, et parfois les auteurs en dédicaces. La liste était longue. Pour ne citer qu'eux, Coyote, Sorel, Alain et Dominique Robet, Kris, bref, ça sert vraiment à rien ce que je fais là, ils devaient être entre plus d'une centaine.
Pas très dispo en dédicaces: outre le fait qu'ils ont déjà à faire sur place, entre contactes, projets qui se montent, promos etc, l'affluence du festival pousse à la dédicace à la chaine , pour le plus grand bonheur des éditeurs, qui ne permettent les dédicaces que des albums neufs achetés le jour même sur le stand. Parfois même sur tirage au sort. Et si on vient avec son album acheté trois jours plus tôt à la librairie de coin, faut pas rêver. Ou faut en acheter un autre.
De toutes façons, moi, je me fous des dédicaces.
Présents aussi, nombre de fanzines. Comme chaque fois. Revues d'amateurs BDistes, aux ambitions variées. Quelques autoproductions aussi.
Egalement, cinema, sur le thème du voyage. Projection d'une sélection de films, dont le voyage de Chihiro, Tango, et d'autres que j'ai oubliés.
Expositions, une mégaexpo coyote, une autre sur le scénariste qui fait, entre autre, les "Avez-vous déjà vu?..." mais bien d'autres choses aussi, deux ou trois autres expos de planches consacrées à quelques albums mis à l'honneur, et pour cause... j'ai oublié les titres, mais c'était du bon. Passons.
Exposition des sélectionnés du concours BD amateurs "jour de fête". Là aussi, y'avait du très bon. Du lachage psychédélique complètement chtarbé à la pendaison sur la place publique, avec les graphismes maitrisés qui allaient avec.
"Conte à bulles": contes illustrés directement devant les yeux du public au fil de l'histoire.
Débats, notemment sur le statut de l'auteur de bande dessinée.
Et enfin, mon préféré, celui que je préfère et qui justifie à lui seul mon déplacement, l'atelier-rencontre pros-amateurs, où on ouvre ses cartons pour étaler ses petites BD et illustrations persos, pour profiter des conseils avisés de ceux qui en vivent. A condition, évidemment, d'accepter constructivement les critiques. Sinon, c'est le braquage débile et méchant, ou l'abandon de la BD, suivi du suicide. Moi, ça va. Je crois.
Et, le meilleur du meilleur, les balades dans la vieille ville, Saint-Malo intra muros, le tour des remparts de nuit, les pic-nic et les petits cafés entre amis, la nuit à l'auberge de jeunesse dans les lits superposés (j'ai eu celui de haut!!!), les bons moments partagés et les nouvelles rencontres.
Sinon, navré pour la médiocrité du rapport. Ce festival a tendance à me filer des boutons. Je déteste le pompage de fric organisé sur place. C'est plus un marché qu'une fête ou qu'un lieu de rencontres. Du coup, je passe mon chemin, et je ne mémorise que ce qui me plait vraiment. Pas grand chose pour ce coup-ci, en effet.
Mais pour ceux qui n'ont jamais visité Saint-Malo, c'est une bonne occasion! En plus il faisait un temps splendide!