L'enfant caillou

Un caillou qui vole
Un caillou volant
Lancé de toute la force d'un enfant
Aux bras trop courts pour atteindre vraiment
Tout ce que son caillou peut lui toucher
Emporté au loin par son élan
Le vent souffle sans l'arrêter
Les oiseaux s'écartent de son trajet
Son inertie le pousse en avant
Droit vers ce que l'enfant visait
Le poing serré, le regard droit
Le coeur près de sa cible désignée
Son coeur d'enfant déterminé
A pouvoir ce qu'il ne peut pas
Ce qu'une bête grille en fer
garde trop loin pour son bras
Le caillou passe les barrières
Est-ce qu'un maillon l'arrêtera?
Il en passe une, deux, trois...

Le caillou qui vole,
Le caillou volant,
Dont la trajectoire va déclinant
Un caillou qui souffre, un caillou qui vit
Qui porte dans son inertie
Dans son coeur de pierre maintenant
Le même coeur que que l'enfant
Un enfant qui vole,
Un enfant volant
Lancé par sa vie d'avant
Vit son inertie à présent
Sans désormais ne plus pouvoir
Changer en rien sa trajectoire
Qui l'emmènera au sol, évidemment.
Mais l'enfant vole pour l'instant.

J'aime bien ton poëme, car je pense avoir compris qu'il s'agit d'une parabole sur le destin, qui commence avec un geste d'enfant, anodin, et puis que l'on ne peut plus arrêter, ni contrôler... celà est profond et va trés loin, quand on y réfléchit bien.

Bonne continuation Plumpaïok, et j'espère, à bientôt.